lundi 2 octobre 2017

Arelate : Les sources funéraires...

 Lors du lancement de la série Arelate, bien avant même de coucher sur le papier la moindre ligne, j'ai eu besoin de me documenter, m'informer sur cette société romaine dont j'ignorais tout ou presque. Il m'a notamment fallu  trouver les noms de mes protagonistes. Sur ce point là, les stèles du musée d'archéologie d'Arles m'ont été d'un grand secours pour une poignée d'entre eux, comme le montre la stèle du jeune Vitalis décédé à l'age de 5 ans :


Là où cela devient intéressant c'est que depuis, une nouvelle stèle au nom de Vitalis (découverte à Stratonicée - Turquie actuelle) m'est parvenue :
Cette stèle  mentionne par ailleurs le nombre de ses victoires, symbolisées par les palmes ou par les couronnes. Elle distingue deux types de succès, sous deux termes différents : niké (la victoire) et niké lampos (la victoire étincelante). (source :http://latogeetleglaive.blogspot.fr/2013/11/gladiature-et-archeologie-experimentale.html)

...et comme les coïncidences n'existent pas, une troisième source, Arlésienne encore une fois, fait mention d'un autre Vitalis et d'une certaine Alfia ainsi que de... mais ça, c'est une autre histoire que je dévoilerais bien plus tard ;)

Mais Vitalis n'est pas le seul à avoir son nom gravé dans le calcaire et le marbre, un certain Olympus :


 L'inscription nous permet de mieux situer notre personnage :


 Enfin,l'autre personnage principal de notre série, le fort antipathique Hortensis :

...et donc son inscription funéraire.
 Pour lui, nous avons changé le nom de son maitre mais avec le recul , je pense que j'ai peut-être fait une erreur car j'aurais pu garder tel quel.

Au delà de ces stèles, une chose intéressante dans le travail que nous faisons avec Alain c'est que l'histoire -celle avec un petit H- nous fourni une foule de détails pour nourrir notre récit et l'enrichir. L'exemple de Vitalis est parlant puisque si au départ c'est donc la stèle d'un enfant de 5ans, nous avons établi qu'il serait gladiateur dés la fin du tome 1 mais la découverte d'autres mentions de Vitalis nous apporte de nouvelles choses, de nouveaux personnages  (Alfia notamment donc !) et une évolution logique dans notre récit de ce personnage. 
 
Comme j'en parlais ce WE avec l'ami Jean-luc Garréra, pour cette série, le plus difficile a été d'attraper le fil de la pelote de la laine, mais une fois entre nos doigts, il n'y a plus qu'à -ou presque- le tirer pour que l'histoire se déroule. Pour celles et ceux qui ont lu le premier cycle savent qu'un petit couteau, trouvé dans les conduites d'eaux usées des termes de l'Esplanade à Arles et le fait qu'un citoyen Romain pouvait vendre sa citoyenneté pour devenir gladiateur sont les deux déclencheurs de la série et que depuis, les diverses découvertes dans le sous-sol Arlésien, dans le Rhône ou celles faisant mention d'Arelate dans l'empire sont les fils conducteurs de notre récit et nous permettent "simplement" d'étoffer le fil de notre pelote.
 

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